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LE CLONAGE REPRODUCTIF HUMAIN : LIMITE ETHIQUE OU SCIENTIFIQUE ? |
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REGLEMENTATIONS |
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Si le clonage humain était autorisé, il faudrait qu'il soit très réglementé. A l'échelle internationale seul un petit nombre de laboratoires devraient être autorisé à le pratiquer, de manière à limiter tout risque de dérives.
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PART DE L'ENVIRONNEMENT ET DE L'EDUCATION DANS L'IDENTITE |
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On ne peut pas limiter un être humain à son génome, le cas des vrais jumeaux, aux caractères parfois très différents en est un bon exemple. Les conditions de développement dans le ventre de la mère, l’éducation et l’environnement influent énormément sur l’identité. Un clone ne serait donc pas une copie exacte de son donneur, mais une personne à part entière avec ses propres sentiments et ses propres souvenirs. De plus, il y aurait sûrement une différence physique, comme on a pu l’observer sur des chats clonés, un clone ne pourrait donc de toute façon pas être la véritable copie conforme du donneur.
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Rien n’empêcherait de créer un nouveau statut pour les clones. Les idées de divorce, de famille recomposée, d’homoparentalité ou de fécondation in vitro ont bien paru choquantes à leurs débuts et le demeurent parfois encore, mais elles s’intègrent malgré tout peu à peu dans la société. Il pourrait en être de même pour les statuts de « donneurs » et de « clonés », qui aujourd’hui paraissent inimaginables. Dans ce sens, l'identité du cloné ne pourrait donc pas être un obstacle au clonage reproductif humain.
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On peut considérer qu’il ne faut pas priver la science du clonage, en sachant qu’il permettrait d’importantes avancées et qu’il pourrait entre autre sauver des vies. De plus, les grandes découvertes scientifiques résultent souvent d’une prise de risque. Ce fut par exemple le cas pour la découverte en 1885 du vaccin contre la rage. A cette époque, la technique était révolutionnaire et paraissait dangereuse, alors qu’elle est aujourd’hui indispensable.
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